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Photo de deux hippopotames amphibies dans une rivière africaine par Florent PUCHOT

Animaux des rivieres et des marais

9 Août 2019

(photo : Hippopotames © Florent PUCHOT)

De l'évaporation de l'eau des océans dans l'atmosphère aux précipitations qui viennent ensuite alimenter les rivières et les zones humides de la planète, le cycle de l'eau se perpétue, assurant un apport absolument vital aux terres émergées et leurs écosystèmes. De la rivière au petit ruisseau, des lacs aux marais, ces habitats naturels permettent à un grand nombre d'espèces animales et végétales de vivre et sont le vivier d'une biodiversité remarquable aujourd'hui menacée par les activités humaines.

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LACS ET RIVIERES DU MONDE

(photo : Otodex - Pixabay - CC0)

L’évaporation de l’eau des mers et océans dans l’atmosphère forme des nuages qui vont ensuite arroser les terres sous forme de pluie et de neige, abreuvant les terres d’une eau douce vitale qui alimente les ruisseaux, lacs et rivières du monde entier. Ces habitats sont extrêmement riches en espèces animales diverses dont un grand nombre d’espèces aquatiques ou semi-aquatiques qui doivent aussi être capables de s’adapter aux courants plus ou moins forts et à des périodes de sécheresse plus ou moins intenses. L’oxygénation de l’eau et son niveau d’acidité, fonction de la roche formant le lit du cours d’eau, sont également des facteurs déterminants sur la présence ou non de certains animaux.

Plusieurs habitats se superposent et abritent chacun des espèces animales diverses, avec pour chaque strate des facteurs de luminosité, courants et végétation différents : les rives, berges et bancs alluvionnaires ; la surface du cours d’eau riche en algues microscopiques ; la zone médiane aux courants forts ; et le fond tapissé de pierres et de sédiments.

Les rivières et les lacs, très sollicités pour l’irrigation des cultures et dont les cours naturels ont souvent été modifiés par des barrages et retenues d’eau, sont des habitats très exposés aux pollutions d’origines humaine et industrielle.

Saumon de fontaine ou omble de fontaine (Salvelinus fontinalis) au Grand Aquarium de Touraine - Julien PIERRE

LES ANIMAUX DES RIVIERES

(photo : Saumons de fontaine - Julien PIERRE)

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LES ZONES HUMIDES, DU MARAIS A LA MANGROVE

(photo : bones64 - Pixabay - CC0)

On parle de zones humides pour désigner des surfaces immergées souvent peu profondes avec une présence abondante de plantes aquatiques. Bras mort de rivière, roselières, mangroves et bien évidemment marais et marécages sont des exemples de zones humides, dont l’eau peut être stagnante, douce ou plus ou moins salée. Les marais présentent un grand intérêt pour les animaux qui doivent aussi s’adapter à des périodes de réelle sécheresse contrastant avec des périodes fastes de fortes précipitations. La végétation souvent dense de ces habitats permet aux nombreux animaux qui y vivent de s’y cacher et s’y reproduire paisiblement. Si ces habitats constituent des pouponnières idéales pour les poissons, ceux-ci doivent se méfier des périodes sèches où ils peuvent se retrouver coincés.

Citons quelques zones humides célèbres comme le bassin amazonien (où marais et forêt pluviale s’entremêlent) et le Pantanal en Amérique du Sud, les Everglades de Floride, le delta de l’Okavongo (qui vient transformer des terres arides d’Afrique australe en paradis semi-aquatique l’espace de quelques mois) ou encore la Camargue en France.

Les marais sont des biotopes très menacés, souvent drainés pour les besoins de l’agriculture qui les transforme en terres riches. Certaines zones sont heureusement protégées, constituant souvent des étapes de repos importantes pour les oiseaux migrateurs.

Photo d'un crocodile du Nil sous l'eau au Zoo du Bronx

LES ANIMAUX DES MARAIS

(photo : Crocodile du Nil - Julien PIERRE)

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