Guide pour sorties très bêtesEspace membre
 - Image 2

Le top 10 des animaux qui font peur

29 Octobre 2019

(Image : Une représentation de la Bête du Gévaudan qui terrorisa la Lozère entre 1764 et 1767 - estampe - Wikimedia Commons - Public Domain)

Pour le fun et de manière très subjective, on s’est amusé à dresser non pas un mais deux classements des 10 des animaux les plus effrayants ! Après avoir tenté d’expliquer sur quoi se fondent ces peurs, nous vous proposons un premier top 10 ‘classique’ d’animaux effrayants avant de vous dévoiler un second top 10 Anigaïdo des espèces qu’on trouve carrément flippantes – et on vous dit pourquoi !

Et si vous n'en avez pas assez, tremblez en jouant à notre Quiz Halloween de l'Horreur !

 - Image 2

POURQUOI AVONS-NOUS PEUR DE CERTAINS ANIMAUX ?

(Photo : La face d'une araignée tétragnathe en gros plan © Ghislain BOURQUIN)

Avant de dérouler nos classements des animaux les plus effrayants, précisons que ces peurs peuvent être nourries par des mythes et légendes propres à chaque culture (le grand méchant loup des contes, la chauve-souris associée aux ténèbres, le requin honni qui dévore…), relever de phobies spécifiques (arachnophobie pour la peur des arachnides, une des phobies les plus répandues ; musophobie pour la peur des souris, rats et rongeurs ; entomophobie pour la peur des insectes ; cynophobie quand on craint les chiens ; etc) ou être plus contextuelles, c’est-à-dire fonction de où on se trouve et de la faune environnante.

 - Image 2

MYTHES ET LEGENDES : LE DELIT DE FACIES

(Photo : Des gypaètes barbus - Raoul Feignoux - Wikimedia Commons - Public Domain)

Certaines espèces paient parfois un lourd tribut simplement à cause de leur apparence inquiétante et des légendes qui courent à leur sujet : le aye-aye, un lémurien nocturne à l’allure certes étrange mais totalement inoffensif, est craint à Madagascar parce qu’on le dit porteur du mauvais sort ; dans les Alpes françaises, le gypaète barbu, un grand rapace surnommé le ‘casseur d’os’, avait été complètement éradiqué (avant d’y être réintroduit) car il était l’oiseau du Diable avec ses yeux rouges, accusé d’enlever des vaches, des moutons ou des enfants ! Nombre de cultures humaines ont créé des représentations négatives d’espèces animales de leur faune locale sans autre justification que leur faciès déplaisant ou leur apparence bizarre.

 - Image 2

DE LA PHOBIE AUX PEURS REFLEXES ANCESTRALES

(Photo : Une couleuvre de Montpellier © Julien PIERRE)

Si la peur de certains animaux peut trouver ses racines dans l’histoire personnelle de chacun et avoir un côté irrationnel, il y a aussi une part de ces phobies qui relève d’une forme d’instinct primitif, comme un réflexe qui serait inscrit dans la mémoire de notre espèce et qui nous aurait appris à travers les âges à craindre les serpents venimeux, les rats vecteurs de maladie ou les grands prédateurs amateurs de chair humaine. Une meilleure connaissance des animaux et la capacité à identifier les espèces peuvent permettre d’y remédier.

Pour commencer, nous vous proposons donc un premier Top 10 des animaux qui font le plus peur qui fait la part belle aux mythes et légendes :

 - Image 2

#10 LE BOUC

(Image : Une représentation de Baphomet, le ‘Bouc de Mendès’, symbole occulte de magie noire et représentation du démon - Wikimedia Commons - Public Domain)

On a donc placé le mâle de la chèvre à la 10ème position de notre classement. Certes il a ce regard troublant à cause de sa pupille horizontale et il ne sent souvent pas très bon, mais qu’est-ce qui peut justifier sinon sa présence ici ? C’est qu’au Moyen Âge il était l’incarnation du Diable, un animal impur obnubilé par la procréation et dont l’odeur âcre était une manifestation de la présence du démon… Heureusement pour lui, en d’autres lieux et cultures le bouc était au contraire un fétiche, un protecteur : chaque village avait son bouc car il était réputé être le réceptacle de tout les malheurs qu’il captait et canalisait à la manière d’un paratonnerre et que plus il était barbu et puant, plus efficace il était dans l’exercice !

 - Image 2

#9 LE CORBEAU, OISEAU DE MALHEUR

(Photo : Corbeau - dassel - Pixabay - CC0)

Il n’y a qu’en Europe que le corbeau soit perçu de manière négative. Symbole de mauvais augure dans l’interprétation des rêves, il est l’oiseau sinistre qui se nourrissait de la chair des cadavres sur les champs de bataille, un oiseau au plumage noir associé à la putréfaction. Dans nombre d’autres cultures il est au contraire un symbole très positif tour-à-tour solaire, protecteur et messager divin, une vision plus en phase avec ses capacités intellectuelles étonnantes qui seraient équivalentes à celles d’un enfant de cinq ans ! Il existe 130 espèces de corvidés, la famille des corbeaux dans laquelle on trouve aussi les corneilles, les pies et les geais.

 - Image 2

#8 CHOUETTES ET HIBOUX

(Photo : Hibou grand-duc © Thomas PIERRE)

Fut un temps où les anciens clouaient chouettes et hiboux aux portes des granges dans les campagnes pour éviter le mauvais sort ! Les strigidés (nom de la famille des chouettes et hiboux), animaux nocturnes par excellence, étaient des symboles de ténèbres, de laideur et de mort avec une réputation de voleurs mâtinée de divination. Bref un méchant CV pour un animal inquiétant aujourd’hui réhabilité, notamment de par son rôle de régulateur des populations de rongeurs au point que la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) encourage les paysans dans certaines régions à installer des abris pour les chouettes plutôt que d’utiliser des anti-rongeurs chimiques.

 - Image 2

#7 LA CHAUVE-SOURIS

(Photo : Pipistrelle commune © Thomas PIERRE)

S’il est un animal qui incarne à merveille la fête d’Halloween, c’est bien la chauve-souris, sinistre créature qui s’agrippe aux chevelures (une vieille légende pour dissuader les jeunes filles de sortir le soir !) et vide les innocents de leur sang (3 espèces sud-américaines sont effectivement hématophages sur les quelques 1.000 espèces qui constituent l’ordre des chiroptères). Elle est en réalité un animal qui fascine les scientifiques par sa capacité à utiliser l’écholocation pour chasser la nuit, le seul mammifère qui sache voler et un gros mangeur d’insectes et de moustiques. Victime d’une réputation injuste, il faut simplement respecter quelques règles de sécurité quand on veut recueillir une chauve-souris blessée qui peut être porteuse de maladies. Au passage, on vous encourage à lire le dossier ‘Chauves-souris les mal-aimées’ qu’on leur a consacré pour découvrir ces animaux fascinants !

 - Image 2

#6 LE RAT

(Photo : Rat brun (Rattus norvegicus) (?)- Oldiefan - Pixabay - CC0)

Originaire d’Asie, le rat noir (Rattus rattus) colonisa l’Europe au VIIIème siècle puis le monde entier avant d’être remplacé par le rat brun (Rattus norvegicus, aussi appelé surmulot) à partir du XVIIIème siècle. Rongeur adaptable, omnivore et très intelligent qui se reproduit rapidement, il a appris à vivre dans l’ombre de l’homme dont il a suivi l’expansion et est un de ces animaux qui se plaît particulièrement dans les habitats artificiels des villes (on parle d’un ratio de 1,5 à 2 rats/habitant à Paris par exemple). Surtout, le rat peut être un vecteur d’épidémies de maladies dont certains individus sont porteurs et qui sont transmis à l’homme via la piqûre de ses parasites (puces et poux), une des causes possibles de la redoutable épidémie de peste noire qui décima un bon tiers de la population européenne au XIVème siècle.

 - Image 2

#5 LES ARAIGNEES

(Photo : Mygale © Thomas PIERRE)

La peur des araignées (et celle des serpents) serait innée chez l’être humain, une phobie héréditaire d’origine évolutive où nos ancêtres auraient appris il y a bien longtemps qu’il vaut mieux éviter ces animaux en raison de leur dangerosité. Toutefois, même si on peut juger leur apparence inquiétante, rares sont les arachnides qui sous nos latitudes présentent un réel danger pour nous, les araignées étant souvent des créatures craintives qui ne feront de mal qu’à une mouche, comme nous l’évoquions dans notre dossier consacré aux araignées de nos jardins et de nos maisons. Dans certains pays plus chauds et comme vous le constaterez dans notre second Top 10, l’affaire se corse avec les mygales ou des araignées comme la veuve noire dont la piqûre peut être mortelle…  

 - Image 2

#4 LES SERPENTS

(Photo : Vipère Aspic © Thomas PIERRE)

Nos ancêtres ont donc appris à craindre les serpents, dont certaines espèces infligent des piqûres douloureuses voire mortelles. En France métropolitaine, on trouve 11 espèces de serpents (sans compter les orvets qui eux sont en réalité des lézards) dont trois espèces, toutes des vipères, ont une morsure venimeuse et potentiellement dangereuse pour nous : la vipère péliade (au statut ‘Vulnérable’ à ‘En Danger’ selon la région), la petite vipère d’Orsini ('En danger') en région PACA et la vipère aspic, peut-être la plus connue. Les autres espèces sont des couleuvres, plutôt  inoffensives pour nous (exception faite de la couleuvre de Montpellier si elle se défend). Les vipères sont des animaux craintifs qui ne mordront que si elles ne peuvent pas fuir. Même si on ne les aime guère et qu’il vaut mieux les éviter, les serpents ont un rôle écologique majeur et tendent malheureusement à se raréfier en France en raison de la dégradation de leurs habitats. On peut aussi distinguer les vipères à leur tête triangulaire et les couleuvres à leurs paupières horizontale (‘elles clignent des yeux’) et leur pupille ronde.

 - Image 2

#3 L'OURS

(Photo : Ours brun © Thomas PIERRE)

Puissant, malin, rapide, taciturne, endurant, opiniâtre, imprévisible et ne craignant pas l’homme : l’ours est un animal qui peut aisément disputer à l’homme son statut de super prédateur. Et avec ses énormes pattes aux griffes redoutables et sa gueule terrible, c’est même plutôt du bon sens que de le craindre comme devait le faire nos ancêtres préhistoriques… et c’est encore vrai quand on se trouve en Alaska ou dans une région sauvage du Monde où il règne encore en maître. En France en revanche, on compte environ 50 ours bruns dans les Pyrénées qui vont plutôt chercher à éviter à les humains. Dans les régions où l’on pratique le pastoralisme de montagne comme dans les Pyrénées, la présence de troupeaux de moutons et de chèvres laissés sans surveillance et qui ont perdu l’habitude de s’organiser face à ces prédateurs constitue pour les ours (et les loups) des proies faciles et tentantes auxquelles il est difficile de résister, avec toutes les passions que cela soulève.

Deux loups gris photographiés par Thomas PIERRE au Parc Animalier de Sainte-Croix

#2 LE LOUP

(Photo : Loups gris © Thomas PIERRE)

A grand renfort de contes et histoires qui nous bercent depuis notre enfance, on a appris à craindre le loup gris (Canis lupus) qui effectivement s’attaquait à l’homme dans les forêts et campagnes françaises du Moyen Âge, une crainte renforcée par des légendes comme celle de la Bête du Gévaudan relatant une centaine de morts entre 1764 et 1767 des attaques d’une bête féroce sur le territoire de ce qui est aujourd’hui la Lozère (peut-être deux énormes loups qui auraient pris goût à la chair humaine sur les champs de bataille et les charniers de l'époque ? Peut-être un/des puma(s) ?). Totalement éradiqué de France au XIXème siècle, on n’a quand même peu à craindre aujourd’hui d’une attaque de l’un des quelques 500 individus qui se baladent en France et qui tendraient plutôt à fuir l’homme, même si la cohabitation avec les éleveurs de brebis demeure un sujet épineux.

 - Image 2

#1 LE REQUIN

(Photo : Un requin à pointes noires © Thomas PIERRE)

Le requin fait peur et les attaques de squales sur des humains comme à La Réunion continuent d’alimenter la psychose vis-à-vis de ces animaux. Il y a de nombreuses explications à chercher à ces comportements et des solutions à imaginer pour réussir à mieux cohabiter avec ces poissons cartilagineux héritiers d’une lignée présente dans les océans de notre planète depuis des Millions d’années. Toutefois, au rythme où ils se font massacrer et pêcher (par millions !), on risque malheureusement de ne plus avoir à trop y réfléchir, au risque de faire disparaître un maillon essentiel de l’équilibre de la chaîne alimentaire et des écosystèmes des océans… Jetez un oeil sur notre dossier ‘Requins, SOS Espèces Menacées’ pour en savoir plus.

 - Image 2

LES ANIMAUX QUI (NOUS) FONT VRAIMENT PEUR !

(Photo : Python réticulé © Julien PIERRE)

Après ce premier classement assez ‘classique’, on vous propose maintenant un second Top 10 des animaux qu’on trouve VRAIMENT effrayants chez Anigaïdo. Et comme pour tout classement, il y a des oublis : on aurait pu vous parler du python réticulé, un des plus grands serpents du monde avec l’anaconda, capable d’avaler un être humain entier (!), du casoar, ce grand oiseau coureur d’Océanie réputé pour son agressivité ; du redoutable dragon de Komodo, le plus grand lézard du monde ou encore du moustique-tigre, un tueur né via les redoutables maladies qu’il transmet à l’homme.

Voici notre Top 10 des animaux qui (nous) font vraiment peur !

#10 LA BAUDROIE

(Vidéo : National Geographic - Youtube)

Les baudroies sont des poissons marins aux formes étranges et inquiétantes qui ont des gueules immenses (et extensibles !) pourvues de dents pointues et un corps dépourvu d’écailles. Ce sont des prédateurs qui vivent au fond des mers et utilisent une espèce de canne à pêche qu’elles agitent pour appâter leurs proies, en réalité une évolution du premier rayon de leur nageoire dorsale qui s’est spécialisée pour cet usage spécifique. La baudroie commune (aussi appelée lotte, dont les poissonniers vendent les queues sur leurs étals - à ne pas confondre avec la lote de rivière) est un poisson tout plat qui se tapit au fond l’eau et se confond avec le sol. Elle peut mesurer jusqu’à 2 m et peser jusqu’à 40 kg. Dans les abysses, on trouve d’autres espèces de baudroies beaucoup plus petites (une dizaine de cm) mais avec des têtes de cauchemar. Elles agitent leur leurre bioluminescent dans les ténèbres pour attirer leurs proies dans leur gueule immense. Autre fait étrange chez certaines espèces comme la baudroie abyssale barbue : le mâle, cinq fois plus petit que la femelle, va pour se reproduire se coller à la femelle en la mordant puis en devenir progressivement un parasite qui va littéralement fusionner avec elle !

#9 LA CUBOMEDUSE D'AUSTRALIE

(Vidéo : National Geographic - Youtube)

La cuboméduse d'Australie (Chironex fleckeri) est la méduse la plus venimeuse du monde et sa piqûre peut tuer un être humain en quelques minutes. On la connaît sous différents noms : piqueur marin, main de la mort, main qui tue ou encore guêpe de mer. Même si elle ne pique pas  intentionnellement et qu’elle est plutôt rare, elle est extrêmement dangereuse car sa transparence fait qu’on ne la distingue guère, d’où les nombreux accidents mortels qu’elle a à son actif.

#8 LE POISSON TIGRE GOLIATH

(Vidéo : (en anglais) River Monsters sur Youtube)

Le poisson tigre goliath (Hydrocynus goliath), aussi appelé poisson-chien et connu localement sous le nom de 'mbenga' est un redoutable prédateur du fleuve Congo en Afrique. Il peut mesurer 1,80 m de long et peser 50 kg et est équipé d’une terrible mâchoire munie de 32 dents longues et pointues qui dépassent de sa gueule décharnée. L’homme est son unique prédateur (il s’attaque aux crocodiles de sa taille !) mais il ne le craint pas et n’hésite pas à l’attaquer, plusieurs agressions mortelles ayant été rapportées.

 - Image 2

#7 LE SOLIFUGE OU ARAIGNEE SOLEIL

(Photo : Solifuge - AdobeStock)

On l’appelle araignée du soleil, araignée à dix pattes, 'camel spider' en anglais ou encore scorpion du vent : le solifuge est un drôle d’arachnide nocturne qui n’est certes pas venimeux mais est équipé à la place de deux immenses pédipalpes super adhésifs (qu’on peut confondre avec des pattes) à l’avant du corps et d’une redoutable paire de chélicères hypertrophiés et proéminents qui pointent vers l’avant et lui permettent littéralement de broyer ses proies. Il existe plus de 1.000 espèces de solifuges réparties en 12 familles qu’on trouve un peu partout sauf en Océanie et qui ont une préférence pour les habitats chauds et secs voir arides. Même si leur morsure peut être douloureuse, les solifuges ne sont pas agressifs sur des créatures plus grandes qu’eux, même si leur apparence et leur taille (jusqu’à 15 cm pour la plus grande espèce pattes déployées) peuvent faire peur.

#6 LA SANGSUE

(Vidéo : Brut Nature - Youtube)

Les sangsues sont des animaux invertébrés de la même classe (les Clitellates) que les vers, mais forment un groupe à part, les hirunidées, qui compte plus de 600 espèces. Ce sont des vers annelés qui selon l’espèce mesurent de 1 à… 50 cm pour la sangsue rouge géante du Kinabalu en Indonésie. La moitié environ des espèces de sangsues (qui vivent majoritairement en eau douce) sont des parasites hématophages, c’est à dire qu’elles se nourrissent du sang de leur hôte : poisson, amphibien, tortue, oiseau, mammifère, humain… Elles ont une bouche circulaire en forme de disque garni de trois dents et une langue dentelée qui leur permet de s’arrimer à leur hôte. La sangsue médicinale (Hirudo medicinalis), qui se raréfie à l’état sauvage, est un animal dont la salive est utilisée en médecine pour ses formidables propriétés (anesthésique, anti-inflammatoire, anticoagulant, vasodilatateur).

 - Image 2

#5 LA TIQUE

(Photo : Tique - JerzyGorecki - Pixabay - CC0)

Il existe environ 650 espèces de tiques dont la taille varie de 0,2 à 1 cm de long. Rattachées à la classe des arachnides, ce sont des parasites qui appartiennent à l’ordre des Acariens qui se plantent dans la peau de leur hôte (oiseaux, mammifères, etc…) et se nourrissent en se gorgeant de sang qui gonfle leur abdomen. L’espèce Ixodes ricinus qui vit principalement dans les forêts de feuillus, les sous-bois et les prairies et pâturages peut être vecteur de maladies comme la maladie de Lyme (50.000 cas diagnostiqués par an en France des différentes formes de la maladie) : la tique transmet à l’homme la bactérie responsable de la maladie après l’avoir préalablement récupérée en piquant des petits mammifères type hérisson, campagnol ou écureuil quand elle est au stade de larve ou de nymphe. On a trouvé le site de l’Agence Nationale de Santé Publique pour avoir plus d’informations sur le sujet. Une chose est sûre : pour nous, la tique a bien sa place dans ce classement des animaux les plus effrayants ne serait-ce qu’en raison de son apparence hideuse et sa dangerosité potentielle !

#4 LA FOURMI MAGNAN ET LES FOURMIS LEGIONNAIRES

(Vidéo : Brut - Youtube)

On les appelle Dorylus, magnan ou siafu et elles sont redoutables ! Toutes les espèces de cette famille de fourmis que l’on trouve en Afrique Centrale et en Afrique de l’Est sont aveugles. Surtout, elles se déplacent en colonies de plusieurs centaines de milliers d’individus et sont carnivores, s’attaquant à tout ce que la colonie en mouvement trouvera sur son passage : insectes, serpents, amphibien, etc… Leur morsure est très douloureuse et elles ne lâchent pas facilement, au point que les Masaï les utilisent pour faire des points de suture sur des plaies. On parle plus généralement de fourmis légionnaires pour parler des magnans africaines mais aussi des fourmis du genre Eciton que l’on trouve en Amérique Centrale et du Sud et se déplacent également en colonies tueuses.

#3 LE CALMAR COLOSSAL

(Vidéo : Journal de France 2 / Fresh Actu - Youtube)

Il y a le mystérieux calamar/calmar géant, un mollusque de la classe des Céphalopodes qui vit dans les abysses et dont la femelle peut atteindre 13 m de long, certains récits évoquant des animaux dépassant les 20 m de long… Ces titans du genre Architeuthis sont a priori dotés d’une grande intelligence et ont une vue très développée  grâce à des yeux qui peuvent faire la taille d’un ballon de basket. Des specimens de cette taille, on n’en a jamais capturé de vivant, mais on sait qu’ils existent d’après certains individus retrouvés échoués sur des plages ou d’après la taille de becs que l’on a retrouvés dans l’estomac de cachalots, leur prédateur attitré. Et puis il y le calmar colossal (Mesonychoteuthis hamiltoni), lui aussi habitant des abysses mais qui fréquente les eaux fraîches de l’hémisphère Sud entre l’Antarctique et l’Amérique du Sud, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Plus costaud et plus lourd (500 kg voir plus) que le calmar géant, il pourrait aussi lui être supérieur en taille sans qu'on n'en ait la preuve…

#2 LE CROCODILE MARIN

(Vidéo : National Geographic - Youtube)

Les crocodiles sont des prédateurs redoutables, mais quand on en vient à parler du crocodile marin que les Australiens surnomment le ‘salty’ (celui qui vit dans l’eau salée) et que l’on trouve dans divers pays d’Asie du Sud Est et d’Océanie, on tient sans doute un champion. D’abord parce que c’est le plus grand des crocos (il peut atteindre les 7 m de long), ensuite parce qu’il fréquente les estuaires et qu’on peut le croiser aussi bien dans des marais qu'en mer le long des côtes et aux embouchure des fleuves, et enfin parce que c'est un crocodile féroce et très dangereux qui n’hésite pas à s’attaquer à l’homme !

#1 ATRAX ROBUSTUS, LA MYGALE AUSTRALIENNE

(Vidéo : NatGeo Wild - Youtube)

Pour la première place de notre classement, direction l'Est de l’Australie, décidément bien gâtée en matière d’animaux dangereux. Même si on vous en a déjà parlé dans notre dossier sur les mygales, on a attribué la première place de notre classement des animaux les plus effrayants à Atrax robustus, la mygale australienne… Parce qu’elle est quand même sacrément agressive, inquiétante et mortelle ! L’histoire des mâles errant dans la banlieue de Sydney qui se mettent en quête de femelles et rentrent dans les maisons quand il se met à pleuvoir… brrrrr….

Crédit article : Julien PIERRE

Commentaires sur cet article

Poster un commentaire
Top