L’ORNITHORYNQUE N’EN FINIT PLUS DE SURPRENDRE
(Vidéo : 'L'ornithorynque, un des mammifères les plus étranges du règne animal' - Chaîne Brut sur Youtube)
Véritable kamoulox vivant de la nature, l’ornithorynque continue encore d’étonner les biologistes. Au-delà de ses déjà nombreuses étrangetés que nous vous détaillons sur la fiche Anigaïdo de l’ornithorynque et dans notre article sur les mammifères venimeux (!), deux études récentes sont encore venues en rajouter sur le cas de cet animal si bizarre.
En Novembre 20, un article de sciencepost.fr revenait sur une étude publiée dans la revue scientifique américaine ‘Mammalia’, étude qui relatait l’étrange découverte que des chercheurs avaient faite en photographiant dans une pièce noire des spécimens naturalisés du Field Museum de Chicago : notre ami le platypus (son nom anglais) brille dans le noir, ou plus exactement son pelage est biofluorescent et revêt des teintes vertes et bleues quand il est exposé à la lumière ultraviolette ! Les hypothèses quant à cette capacité vont bon train et appellent à être confirmées par des études de terrain, mais sa biofluorescence pourrait permettre à l’ornithorynque de communiquer avec ses congénères ou encore de devenir invisible aux yeux de ses prédateurs lorsqu’il est actif au crépuscule et durant la nuit.
En Janvier 2021, c’est le site trustmyscience.com qui rapportait les découvertes d’une étude publiée sur le site nature.com suite au premier séquençage complet du génome d’un ornithorynque mâle. Cette carte génomique a révélé que le seul représentant des monotrèmes (avec les échidnés, ces drôles de hérissons à trompe) avait des gènes communs avec les oiseaux, les reptiles et les mammifères. Plus avant, cela laisse supposer qu’il aurait divergé des autres mammifères il y a de cela 187 Millions d’années tout en conservant pas mal de ses caractéristiques primitives. L’analyse de ses 10 chromosomes sexuels (encore une singularité de notre ami dans le règne animal) semblent plutôt le placer du côté des oiseaux (comme eux il pond des œufs), même si il possède aussi les gènes de la lactation des mammifères puisqu’une fois ses petits nés, la femelle les allaite à l’aide de glandes mammaires.
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