Markhor

Le markhor vit jusqu'à 3.600 m à 4.000 m d'altitude dans l'ouest de l'Himalaya en Asie centrale. Il fréquente les forêts de chênes et de pins mais aussi des milieux plus arides avant de gagner les pâturages des sommets à la belle saison.

Il y a un fort dimorphisme sexuel chez le markhor à commencer par la paire de cornes qui chez la femelle n'excède pas les 25 cm de long alors qu'elle peut dépasser 1,50 m de long chez le mâle. Les mâles mesurent de 1,40 à 1,80 m de long (+ queue d'une dizaine de cm) pour une hauteur de 90 cm à 1 m au garrot et un poids de 80 kg à 110 kg ; les femelles sont plus petites et n'excèdent pas les 50 kg.

Les mâles s'affrontent en automne et en hiver et se livrent des combats farouches sur les pentes à pic, le vainqueur gagnant le droit de se joindre à un groupe de femelles pour la saison des amours. La femelle donne naissance à un ou deux petits après 4 à 6 mois de gestation.

De 11 à 13 ans.

Herbivore, le markhor se nourrit d'herbes, baies, feuilles, arbustes et rameaux.

Chassé pour sa chair et ses magnifiques cornes prisées pour la chasse aux trophées et la médecine asiatique le markhor est une espèce au statut 'Quasi menacé' selon l'UICN. Sept sous-espèces de markhors se répartissent en populations morcelées dans les massifs escarpés de l'Asie Centrale. Dans certaines régions, les conflits humains et la compétition avec les caprins domestiques pour les ressources pèsent sur l'espèce et bloquent ses migrations saisonnières. Outre l'homme et la panthère des neiges, le markhor compte parmi ses prédateurs des espèces telles que le léopard, le lynx de l'Himalaya, le loup ou encore l'aigle qui cible surtout les petits. Malgré tout cela, le markhor est une espèce robuste et résiliente et ses populations semblent croître à nouveau  ce qui serait une bonne nouvelle car seulement un peu moins de 6.000 individus sauvages sont recensés au total par l'UICN...