Chien viverrin

Originaire de l'Est de l'Asie (Russie, Chine dont il a presque disparu à l'état sauvage, Corée, Vietnam et Japon où il est encore très présent), le chien viverrin a été introduit en Europe notamment par la Russie au XX^ème siècle. Il étend progressivement son aire de répartition jusqu'à la France où des individus isolés sont parfois observés. Son habitat de référence, c'est une forêt mixte assez dense avec des zones de plaines et la proximité de marais ou de rivières.

Le chien viverrin Nyctereutes procyonoides mesure généralement 1 m à 1,10 m de long (dont une queue d'une vingtaine de cm) pour une hauteur au garrot d'une trentaine de cm et un poids assez variable entre 5 et 8 kg voire plus quand il fait des réserves avant d'hiberner.

Les observations tendent à dépeindre le chien viverrin tantôt comme un animal solitaire tantôt comme un animal vivant en couple monogame. Après l'accouplement puis une gestation de 2 mois, la femelle met bas de 4 à 9 petits dans un terrier, généralement l'ancienne demeure d'un blaireau ou d'un renard. Mâle et femelle demeurent auprès de leur progéniture pendant un certain temps, pour les nourrir puis les éduquer.

Le chien viverrin vit de 7 à 15 ans.

Le chien viverrin est un opportuniste essentiellement carnivore qui se nourrit d'une grande variété de proies, à commencer par les rongeurs. Il consomme également des amphibiens, des insectes, des reptiles, des invertébrés, des oiseaux, des poissons, des charognes ou encore des crustacés, régime carné qu'il complète par des fruits, baies et champignons.

Quasiment disparu de Chine à l'état sauvage (mais où il est encore élevé pour sa fourrure), le chien viverrin est sinon abondant en Russie, au Japon et en Europe Centrale. Parce qu'il peut être porteur de certaines maladies comme la rage et que son arrivée peut perturber les écosystèmes, ses populations en Europe sont scrutées et font l'objet de tentatives de régulation pour endiguer son expansion.