DE 'KING KONG' A 'GORILLES DANS LA BRUME'
Le gorille vit en petits groupes d’une quinzaine d’individus sur son territoire. Un groupe se compose de plusieurs femelles et des petits, toujours sous l’œil attentif du mâle qui surveille sa troupe, et tolérera éventuellement la présence d’autres mâles adolescents de sa descendance. Cette structure clanique, on la retrouve chez les individus à l’état sauvage.
De Donkey Kong à King Kong, de Tarzan à La Planète des Singes, le gorille frappe l’imaginaire de l’homme, animal iconique représentant la bestialité primale, la sauvagerie, la force et l’invincibilité, un miroir troublant nous renvoyant à nos origines.
Et pourtant, la réalité est bien différente. Les travaux des naturalistes et notamment de l’éthologue américaine Dian Fossey, qui a dédié sa vie à l’étude et la survie du gorille de montagne (mis en image en 1989 dans le film ‘Gorilles dans la brume’ avec Sigourney Weaver) nous ont dévoilé un autre visage de ce noble animal : celui d’un doux géant sensible et végétarien et aujourd’hui extrêmement vulnérable, vivant le plus éloigné possible de son cousin humain aux confins des jungles équatoriales d’Afrique.
Commentaires sur cet article