Troglodyte mignon

Si on le trouve dans une assez grande variété d'habitats en France, il apprécie particulièrement les bosquets et arbustes denses car il vole peu et passe une bonne partie de son temps à se faufiler dans l'entrelac des banches et à terre pour chasser les insectes. Outre l'Europe il est également présent en Afrique du Nord et en Asie, les populations les plus septentrionales migrant en hiver pour gagner des zones plus chaudes au sud de leur aire de répartition.

Le troglodyte mignon mesure de 8 cm à 10 cm de long (queue incluse) pour une envergure de 13 cm à 17 cm et un poids d'une dizaine de grammes.

Sur le territoire sur lequel il s'est établi le mâle ébauche plusieurs nids - des boules de mousses et brindilles bâties à l'abri dans un trou de mur ou d'arbre façon grotte, d'où son nom de troglodyte - avant de se focaliser sur un plus particulièrement dont il mène la construction à terme, ouvrage qui aura toutes les chances d'être choisi par la femelle. Celle-ci y pond de 5 à 8 oeufs qu'elle va couver seule pendant 2 semaines alors que le mâle apporte la nourriture. Le mâle peut être polygame et la femelle peut avoir plusieurs couvées par an. Les troglodytes sont souvent parasités par les coucous.

Le troglodyte mignon peut vivre 6 ans.

Le troglodyte mignon se nourrit d'insectes, d'araignées et autres petits invertébrés.

En France, le troglodyte mignon est une espèce protégée et commune qui n'est pas considérée comme menacée. La plupart des espèces de troglodytes vivent en Amérique du Nord et notre mignon Troglodytes troglodytes fait figure d'exception, se confondant chez nous avec le roitelet (deux espèces en France, plus colorées au bec noir très court). Pour ajouter à la confusion, le troglodyte est aussi parfois appelé roitelet des haies.