Gros-bec

Le gros-bec (parfois aussi grosbec), Coccothraustes coccothraustes de son petit nom latin, apprécie les habitats forestiers de feuillus ou de conifères. Il est également parfois présent dans les jardins et les parcs, les vergers, les plaines ou encore les zones de montagne. Via ses diverses sous-espèces, il est présent au Maghreb et dans une grande partie de l'Eurasie, de l'Espagne et l'île de Grande-Bretagne à l'ouest jusqu'au Japon à l'est. Certaines populations - celles vivant dans les zones aux hivers continentaux les plus rigoureux - sont migratrices.

Le gros-bec casse-noyaux mesure de 16 cm à 18 cm de long pour une envergure de 30 cm à 32 cm et un poids de 30 gr à 70 gr.

Lors de la période nuptiale, qui selon la région s'étend du printemps à la première quinzaine de juillet, le mâle construit un nid à bonne hauteur dans un arbre. Il fait ensuite sa cour à une femelle et si celle-ci se laisse séduire par sa parade amoureuse, ils s'accouplent et forment un couple monogame pour la saison. Elle fignole alors le nid et y pond de 3 à 6 oeufs qu'elle va couver pendant deux semaines. Les jeunes sont d'abord nourris d'insectes puis passeront progressivement aux graines. Ils quittent le nid après deux semaines aux côtés de leurs parents. 

Le gros-bec vit une dizaine d'années.

L'essentiel de la nourriture du gros-bec se compose de graines et d'amandes qu'il extrait des noyaux des fruits, cerises notamment. Selon la saison, il complète son alimentation avec des insectes, des fruits ou encore des bourgeons et des jeunes pousses.

Extrêment discret et farouche, le gros-bec casse-noyaux est un oiseau relativement commun mais très difficile à observer. Il n'est pas considéré comme une espèce menacée et verrait même ses effectifs augmenter dans certains endroits de son aire de répartition. En France, l'INPN indique cependant pour le gros-bec un statut d'espèce 'Vulnérable' en Bretagne et 'Quasi-menacée' en Poitou-Charentes.