Une avancee majeure pour la protection des requins et des raies

26 Novembre 2022

(Photo : Le requin à pointes noires Carcharhinus melanopterus rejoint les espèces qui vont figurer sur l'Annexe II de la CITES)

Estimé à plus de 480 millions d’euros annuels, le commerce mondial des ailerons de requins est un business très lucratif alimentant les marchés asiatiques pour agrémenter des soupes et potages prisés des populations chinoises.

Partout sur la planète (et la France ne fait pas exception notamment avec ses eaux du Pacifique), des pêcheurs prélèvent de façon massive des requins auxquels ils arrachent les ailerons à vif avant de les relâcher agonisants dans l’eau, une pratique menée de façon si industrielle qu’elle a abouti à menacer d’extinction plus d’un tiers des espèces de requins. Les raies et certaines espèces de squales sont également pêchées pour leur chair.

Une avancée importante pour la protection des requins a été réalisée le vendredi 25 novembre 2022 lors de la 19^ème conférence mondiale de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction avec la décision par près de 200 pays de réguler cette pêche anarchique qui est en train de vider les mers et océans du globe de ces prédateurs au rôle écologique majeur. Une cinquantaine d’espèces de requins ainsi que plusieurs espèces de raies figurent dorénavant sur l’Annexe 2 de la CITES (Convention pour la Protection des Espèces) impliquant un contrôle et des quotas de pêche, rejoignant les huit espèces de requins (dont le requin baleine, le requin pélerin, le grand requin blanc et certaines espèces de requin marteau) et toutes les espèces de raies manta et de raies mobula qui y figuraient déjà.

Pour mieux connaître les requins et leur importance pour les écosystèmes marins on vous invite à lire notre dossier sur les requins.