Des moustiques modifies genetiquement pour lutter contre le paludisme

9 Juillet 2019

C’est lui qui détient le record de mortalité d’êtres humains (et de loin !) dans le règne animal : le  moustique, insecte suceur de sang, transmet des maladies redoutables dont certaines peuvent se révéler mortelles pour l’être humain.

Au Burkina Faso, qui paie un lourd tribut avec 27.000 décès en 2017 à cause de paludisme transmis par les femelles d'Anopheles gambiæ, des expériences sont menées dans le cadre du projet ‘Target Malaria’ qui vise à créer des moustiques génétiquement modifiés qui ne donneront quasiment plus que des mâles.

Un premier lâcher test de plusieurs milliers d’anophèles transgéniques a eu lieu début Juillet pour observer leur comportement. Ce sont des mâles programmés pour donner une descendance non viable et identifiés par une poudre fluo dont ils ont été imprégnés.

Forcer ainsi les lois de l’hérédité pour une espèce en milieu ouvert n’a encore jamais été fait et soulève forcément de nombreuses questions et inquiétudes au-delà de l’intention (louable) d’éradiquer un fléau pour l’homme, en premier lieu celles des populations locales directement concernées.

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